Ça roule pour nous

Voilà, nous y sommes ! Il y a quelques années, les parents ont fait leurs propres roads trips. Depuis nos retours respectifs, nous avons repris le travail, agrandit notre famille, mis de côté chaque mois pour réaliser un de nos rêves : repartir avec notre petite tribu pour un tour du monde en vélo (enfin presque).

Nous avons préparé notre voyage tout en nous occupant de notre petite dernière âgée de quelques jours et des 2 plus grands (qui ne sont pas encore si grands que cela). Par conséquent, ce n’est pas dit qu’il n’y ait pas quelques loupés, mais… nous nous débrouillerons bien !

Une fois l’idée de partir une année en vélo acquise, il a fallu choisir un itinéraire. Des heures à rêver devant des cartes, jongler avec les saisons pour espérer une météo clémente, le rêve d’une immensité nature, le dénivelé réalisable, les animaux que les enfants veulent voir, l’impact carbone avec les vols en avions, …Cela a rythmé et animé la conversation de nombreux repas !

Au final, le trajet probable pour l’année à venir se présente de cette manière, découpé en 3 étapes :

1. la Great Divide Moutain Bike Road au Canada et Etats-Unis. La réalité nous obligera à ne pas la faire entièrement, nous verrons sur place les kms que nous ferons avec tout notre équipement.
2. Le Mexique en passant de la Basse Californie jusqu’au Yucatan
3. l’Afrique du Sud, le Lesotho et le Swaziland pour finir avant de rentrer vers notre chère France.

Alors, si vous souhaitez nous suivre sans avoir mal aux fesses, en selle sur ce blog !

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Pour en savoir un peu plus sur les pays que nous souhaitons explorer :

1^ère etape : Canada – Etats-Unis

La Great Divide Mountain Bike Route (GDMBR) est l’itinéraire cycliste hors-piste le plus connu et le plus important des États-Unis, voire certainement du monde entier. Cet itinéraire traverse à plusieurs reprises la ligne de partage des eaux entre d’une part le bassin versant de l’océan Pacifique et d’autre part ceux des océans Arctique et Atlantique. De Banff au Canada, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, à Antelope Wells dans l’État du Nouveau-Mexique. Cela représente 4339 km de routes de gravier, de singletracks, de petites villes et de ranchs ruraux. Des montées et des descentes de cols, et un peu de bitume pour relier le tout en une seule ligne ininterrompue.

Merci à Laetitia et Sylvain (« onprendletempsdem ») à qui nous avons acheté le tandem et qui ont, en partie, réalisé cet itinéraire avec leurs 2 enfants ainsi qu’à Olivier (« Prends ma roue ») pour leurs précieux conseils et les heures passées à parler du projet.

2^ème étape : Mexique

Un monde à part : c’est peut-être la seule façon de définir la Basse Californie au Mexique. Cette péninsule se décline sur 1 700 km entre le Pacifique et la mer de Cortés, et on pourrait facilement passer d’une côte à l’autre puisque seulement environ 80 km les séparent. Mais voilà, il faut zigzaguer entre les massifs montagneux, traverser des déserts où on peut ne rencontrer personne pendant des dizaines de kilomètres.

Entre la Basse Californie et le Yucatan, il y a…juste quelques dizaines de kms, l’aventure nous dira de quelle manière nous les effectuerons…

La péninsule du Yucatán se trouve sur le golfe du Mexique, faisant face à Cuba et à la Floride. Elle englobe les États du Yucatán, du Quintana Roo et une partie du Campeche. Le Yucatán possède les plus belles plage du Mexique, aux eaux turquoises et au sable blanc.. Enfin, le Yucatán est surtout l’ancien pays maya, où l’on peut visiter des sites archéologiques de premier plan comme Chichén Itzá et Tulum.

Notre amie Léa, qui a vécu au Mexique, nous a gentiment concocté un itinéraire pour avoir un circuit vélo moins touristique, à découvrir dans quelques mois !

3^ème étape : Afrique

Presque aussi grand que la Belgique, le Lesotho est le seul État au monde dont l’ensemble du territoire culmine au-dessus de 1 400m d’altitude (et même au-dessus de 1 800 m pour 80 % du pays).
L’air est pur, les paysages sont grandioses et intacts, et les 2 millions d’habitants sont très hospitaliers.
Le petit royaume est un véritable bout d’Afrique profonde : traditions à fleur de peau, troupeaux, patelins perdus loin de tout, sans électricité, sans téléphone, sans Internet, parfois accessibles au prix de pistes corsées. Pas de circulation automobile pour déranger les troupeaux de chèvres mohair sur le bord du sentier: c’est nous qui devrons leur céder le passage.

Nous avions à cœur de montrer à nos enfants une diversité culturelle et une façon de vivre différente de la nôtre, les rendre plus ouverts sur le monde serait une grande victoire pour nous.

Le Swaziland s’appelle désormais le Royaume d’Eswatini. Voilà un des pays les plus méconnus du monde. Ses traditions préservées sont parmi les plus remarquables et colorées du continent africain, même si elles ne sautent pas aux yeux du visiteur de passage.
Royaume paisible, le Swaziland, alterne montagnes et vallées verdoyantes et séduit par son métissage. La population est d’une grande douceur, particulièrement accueillante et souriante.

Ces aspects riants ne doivent pas masquer toutefois un sombre tableau : 63 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté, et le sida fait des ravages, avec près de 35 % de la population touchée (chiffre officieux mais bien réel) et une espérance de vie qui a chuté à 52 ans depuis l’explosion de l’épidémie.

Nous espérons pouvoir rencontrer une tribu et connaître leurs traditions.

Pour arriver au Lesotho, relier le Lesotho et le Swaziland, repartir pour la France, nous passerons par l’Afrique du Sud, mosaïque de steppes, de savanes, de montagnes, de zones désertiques, de plages aux eaux turquoise, de grandes villes à l’américaine, de petits villages zoulous hors du temps

C’est un pays si chargé en histoire. Ils ne le savent pas encore mais Agathe et Antoine auront un cours sur l’apartheid et Nelson Mandela. Et comme nous leur avons promis, nous visiterons un parc pour voir les Big Five !

Cet itinéraire n’est pas définitif. A ce jour, nous avons seulement notre billet aller pour Calgary. Nous nous sommes promis de nous écouter les uns les autres et d’adapter le trajet en fonction des besoins.

Il n’y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin.

Lao Tseu