Sept ans que Marion vit à Canada et nous l’avons rencontrée à Canmore. Elle a partagé ses connaissances avec nous.
Merci Marion de t’être prêtée au jeu des questions réponses ! A écouter dans l’ordre 😉
Sept ans que Marion vit à Canada et nous l’avons rencontrée à Canmore. Elle a partagé ses connaissances avec nous.
Merci Marion de t’être prêtée au jeu des questions réponses ! A écouter dans l’ordre 😉
Je continue le travail que je faisais avec ma maîtresse Alice. Voici ma première production d’écrit.
Antoine
Waouh ! ce lot d’émotions depuis notre départ !
Départ de la première journée sous 36 degrés et arrivée avec la pluie, on a pu tester la crème solaire, les pares soleil de la remorque, les vêtements de pluie,… : test réussi avec 42 kms à la clef. Pas le choix pour sortir de Calgary… Une chance inouïe : Paul nous a accompagné et nous a servi de guide ; Antoine était à ses côtés et a avalé les kms. Une si belle rencontre ! Et ce ne sera pas la seule !
Le lendemain, le trafic routier trop important nous dévie de notre itinéraire prévu : on va couper par l’Est par une gravel road. Celle ci traverse une réserve indienne. Aller à la rencontre des natifs serait un beau cadeau de cette journée. Malheureusement lors de l’arrêt remplissage de gourdes chez un couple à la pause de midi, c’est la douche froide. « Vous ne devez pas avoir envie de rencontrer des indiens ! Ils sont ivres et dangereux ; ils peuvent vous menacer ou vous voler de l’argent ! » Le couple nous conseille même de prendre l’autoroute pour ne pas traverser la réserve. Les jugeant un poil conservateur et, pour notre part, plutôt confiants dans la nature humaine, nous tentons malgré tout la voie par la réserve. Hélas, la route est barrée avec interdiction de passer. Les gens croisés sur la route avant la barrière nous tiennent le même discours et confirment qu’il faut demander la permission pour rentrer sur une réserve. Les cicatrices des peuples premiers ne sont donc pas refermées et les deux communautés ne semblent pas vivre ensemble😪. Nous pouvons largement le comprendre au vu de l’histoire, mais on ne se doutait pas que la fracture était toujours si importante. Marion fait le parallèle avec la ghettoïsation des aborigènes d’Australie et l’anéantissement de leur mode de vie par l’homme blanc. Les enfants ne comprennent pas, engendrant environ 200 questions d’Antoine et Agathe à ce sujet.
Notre GPS ne connait pas l’histoire nord amérindienne ni les interdictions de passage… Il est 18h30 et là on découvre la réalité canadienne. Les propriétés sont fermées, sans sonnette, et il est interdit de planter la tente sur le bas côté. Tout cela nous est expliqué par un canadien ayant un pick-up. Nous réfléchissons à une solution de repli et là… il nous propose de nous charger dans le pick-up et de nous emmener au camping. Merci Hira ! Les enfants étaient fous de joie.
Nous sommes passés par Canmore où nous avons pu faire la connaissance de Marion pour le bonheur de chacun. Entre Paul et elle, nous avons pu comprendre la culture canadienne, monter notre itinéraire pour que notre début de voyage sur la great divide soit réalisable (réservation de camping, transport d’Antoine sur une section très difficile, réponses à nos questions sur leur vie quotidienne…).
Nous commençons donc la Great Divide Bike Moutain Road dans de superbes conditions.
Perdus dans la montagne, nous croisons Paulo, fan de photographie avec qui nous passons une journée de repos, encore une rencontre riche!
Nous sommes actuellement à Elkford après 15 jours d’itinérance.
Les enfants sont épatants, ils prennent tout avec le sourire. Les camions qui passaient à côté de nous en début de parcours sous la pluie: » waouh cela fait des brumisateurs géants ». Ils rigolent encore à 20 h après avoir pris 5 orages sur la tête, monté des côtes à 20% et 600 m de dénivelé. Heureusement ce jour là, Anna avait décidé de dormir de longues heures.
Nous, adultes, sommes passés par beaucoup d’émotions : la joie de commencer enfin, la fatigue, un chargement très lourd, la bonheur et l’enrichissement des rencontres, la météo défavorable et la sensation de vivre au plus près de la nature et simplement. Bref un beau mélange d’émotions ! La chose la plus importante dans nos sacoches que nous avons pu apporter est l’humilité et l’adaptabilité.
Nous sommes en train de prendre nos marques à 5, avoir quelques automatismes du quotidien, et le sourire des enfants nous donne une si belle énergie! Nous sommes vraiment heureux d’avoir pu commencer cette Great Divide. Nous ne savons pas quand nous l’arrêterons, nous arrivons à transporter 5 jours de nourriture (merci à Paul pour ses recettes de cuisine nord américaines: on se régale !). À ce jour, les villes se font rares. Nous passons plusieurs jours sans voir aucune habitation ni commerce.
Nous avons osé y croire avec nos 3 enfants dont un pédalant seul et un bébé et… notre rêve se réalise.
Merci pour vos messages arrivant par différents biais, cela fait chaud au cœur.
Pour ceux qui veulent suivre de plus près notre parcours, voici ci-joint le lien avec le tracé de la Great Divide Moutain Bike Road, c’est le tracé violet et nous avons commencé de Morley :
A bientot quand nous capterons de nouveau !
Ça y’est, nous voilà sur la route ! Voici nos premiers ressentis de la première semaine ! Bel été à tous !
Bonjour à tous !
Le réseau Warmshowers nous a permis de faire connaissance avec Paul et Suzanne à notre arrivée à Calgary. Ce sont des amoureux de la nature et des espaces sauvages. Ils sont venus gentiment nous chercher en pick-up avec tout notre chargement à l’aéroport.
Nous avons partagé nos premiers jours sur le sol canadien en leur charmante compagnie et avec nos enfants surexcités entre un décalage horaire de 8h et tant de nouvelles choses à découvrir.
Tous les vélos ont été remontés en 1 bonne journée (la journée ayant commencé à 3h du matin avec le décalage horaire).
A Calgary, il y a le plus grand festival extérieur au monde durant 10 jours qui se nomme le Stampede. Il y a principalement une grande parade, des pancakes distribués dans toute la ville au petit-déjeuner, des shows avec des chevaux, des rodéos, des habitants déguisés en cowboys, …. Paul et Suzanne nous ont proposé de rester pour y aller et nous avons accepté avec plaisir. Sans aucun regret, c’était une superbe journée. Un petit bain de foule avant la solitude des montagnes dans quelques jours.
Anna est celle qui s’est le mieux adaptée au décalage horaire. Antoine et Agathe sont avides de parler anglais et apprennent de façon surprenante chaque jour.
Bon revenons à nos moutons, on est censé faire du vélo non???!!
Nous avons refait toutes nos sacoches et partons sur les routes dimanche.. Paul est un excellent guide, il connait la région et les états unis par cœur. Julien et lui tracent l’itinéraire.
Tout va bien, nous ne pouvions rêver meilleur accueil pour le démarrage. Nous leur laissons la parole dans cet audio et espérons les recroiser aux États-Unis en octobre.
Voici les impressions des 5 premiers jours des enfants. En selle dès demain après avoir été bercés par une nouvelle langue, avoir mangé des hots dogs et s’être remis du décalage horaire !